3 pour le prix de 3 ^•^

Kagurabachi

On commence avec Kagurabachi, shonen de HOKAZONO Takeru, publié depuis 2023 dans le Weekly shonen Jump. Ce manga rencontre un grand succès dès son lancement qui ne faiblit pas pour l'instant avec 7 tomes à ce jour au Japon. C'est Kana qui a flairé la bonne affaire et lance la série en France avec 2 tomes disponibles à ce jour.

ROKUHIRA Chihiro est fils d'un forgeron renommé qui a forgé six épées enchantées qui ont eu un rôle essentiel dans la fin d'une guerre 20 ans auparavant. À la mort de ce dernier, Chihiro cherche à se venger des assassins de son père, une bande de sorciers, à l'aide d'une septième épée enchantée que son père lui avait légué avant de mourir.

Kagurabashi me fait furieusement pensé à Bleach. Beaucoup des poncifs du shonen se retrouvent ici. Le dessin est efficace et nerveux, avec une excellente visibilité. Le scénario se présente avec une intrigue principale (vengeance), des sous intrigues intéressantes et des personnages assez bien écrits. Il a suffisamment éveillé mon intérêt pour que je m'achète le tome 2 mais je n'exclut pas d'arrêter au bout 3 ou 4 tomes si le manga n'arrive pas à trouver ce petit quelque chose qui donne envie de lire la suite avec impatience.

Plot twist de fin, chacun des 3 tomes voit sa première édition affublée, au verso de la jaquette normale, d'une jaquette alternative (le meilleur des deux mondes ^^), cette dernière contenant des éclats métallisés. Pour le coup, je préfère à chaque fois la jaquette originale mais l'attention est très cool.

Passons à The Great Kaiju Gaea Tima, un seinen de Kent édité au Japon depuis 2023 dans le Gekkan Young Magazine de la Kodansha. Il compte actuellement 5 tomes au Japon. C'est Ki-oon qui nous propose ce manga en France. Etant un grand amateur de Kaiju (monstre géant en japonais) et les mangas traitant du sujet étant finalement assez rares, j'ai tout de suite sauté dessus. 

Il y a de cela 10 ans, la ville côtière de Sukuba a été à moitié détruite à cause d'un tsunami provoqué par un monstre géant sorti de la mer. Celui-ci a été abattu avant de se dissoudre dans l'eau sous les yeux de la petite Miyako... La fillette s'en est sortie et est aujourd'hui une spécialiste de la création de figurines de la créature, baptisée Gaea-Tima. Le port a été reconstruit grâce à la manne d'argent issue du tourisme et, surtout, de la pêche. En se dissolvant, le cadavre du monstre a fertilisé la mer, au point que sa venue est considérée par certains comme une bénédiction... Miyako, elle, le voit comme un cataclysme, rien de plus.

Alors quand un nouvel être gigantesque fait son apparition, elle imagine déjà le cauchemar se répéter. Mais, au moment où tout semble perdu, elle crache sans le vouloir une bille, d'où émerge... Gaea-Tima ! Et cette fois, c'est lui qui abat la créature marine ! Faut-il en déduire qu'il souhaite à présent protéger Miyako et sa ville ? (source : Nautiljon)

The great Kaiju Gaea Tima commence comme tout bon film avec une attaque dévastatrice d'un ennemi inconnu et d'une enfant survivante (Asadora, Gamera...). Après cela il se sépare très vite de ses influences. Gaea-Tima, quand il n'est pas dans sa forme de géant destructeur, est une petite bestiole assez ridicule qui a un impact important sur notre héroïne. Le style de dessin dans ces moments là est plutôt proche de la tranche de vie et quand apparaît un autre Kaiju, ca repasse en mode action très lisible et assez épique. L'histoire se lit d'une traite et l'envie d'en savoir plus du lien entre Miyako et le Kaiju est réelle. 

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce tome. Il ne s'agit pas d'un départ tonitruant au niveau de l'intérêt que je lui porte mais il m'a suffisamment intrigué pour que je le continue. 

Pour notre 3e œuvre, je vous présent Wild Strawberry, de YUNEMOTO Ire, édité depuis 2023 dans le shonen Jump + de la Shueisha. Il compte à ce jour 6 tomes au japon et l'auteur a d'ores et déjà annoncé que la série entrait dans son dernier arc. En France, c'est Crunchyroll qui nous le propose. Le premier tome dispose d'une jaquette alternative de toute beauté, jaquette qui aura attiré mon attention.

ll y a 36 ans, une épaisse végétation a brusquement envahi Tokyo, donnant naissance à des fleurs-parasites mortelles appelées "jinka". Ces plantes monstrueuses contaminent les êtres humains grâce à leur pollen, puis se nourrissent d'eux avant de fleurir, condamnant alors leur hôte.
Au cœur de la capitale nippone devenue un enfer végétal, deux orphelins, Kingo et Kayano, tentent de survivre jour après jour... Mais leur quotidien bascule lorsque la Force Funéraire Florale, dont la mission est d'éradiquer les jinka, découvre que Kayano est porteuse d'un de ces redoutables parasites... Pour Kingo, qui a juré de remuer ciel et terre pour que sa sœur adoptive redevienne humaine, un terrible combat commence ! (Source : Nautiljon)

En un mot comme en cent, ce manga ma énormément plu ! le scénario se rapproche un peu de cette pépite qu'est Fool Night (dont je ferais un article, que je spoile ici en disant : lisez Fool Night) via son pitch de base lié à une transformation en végétal. Cependant, là ou Fool Night nous présentait des problèmes mondiaux et sociétaux où les plantes nous sauvaient au coût d'un gros sacrifice, ici c'est la guerre. Les plantes prennent le contrôle des humains pour mieux pousser, se nourrir et se répandre. En ressort un manga très porté sur l'action avec un fond des plus intéressant. Les personnages sont tous, j'insiste, tous, très intéressants. Pour autant, l'aspect shonen est bien présent, avec des accents Shingeki no Kyojin. Comme dit plus haut, j'ai dévoré ce tome, une vrai découverte et le fait que la série soit déjà dans son arc final au tome 6 me pousse à croire que l'intrigue sera menée tambour battant sans chichi, ce qui est une très bonne chose. Un auteur à suivre !