Il y a de cela quelques mois, je faisais la chronique de 2 mangas de HARA Tetsuo, Keiji et son opus magni, Hokuto no Ken. A la toute fin, je vous précisais que je reviendrai pour la chronique de la préquel d'Hokuto no Ken. Figurez vous que cet instant est venu. Alors, allons voir si l'oncle de Kenshiro a une histoire aussi intéressante et a autant de charisme que son descendant. C'est parti pour Soutenir notre Ken.

Pour cette nouvelle histoire nous retrouvons les mêmes personnes aux commandes puisque Buronson reprend du service pour écrire cette histoire. Ici, point de monde post-apocalyptique, mais un retour dans le Shangaï des années 30. On ne pourra pas dire que les auteurs n'ont pas cherchés à délocaliser leur œuvre ! Le synopsis est le suivant :
1932, Shanghai. La ville est aux mains de la pègre et le théâtre d'un affrontement entre le Syndicat de Jade et l'Union du Pavot Sanglant, qui se disputent chèrement ce territoire sans foi ni loi. Trois ans plus tard, cette rivalité garante d'un semblant d'équilibre n'est plus qu'un lointain souvenir et Shanghai a définitivement sombré dans le chaos. Mais tout va basculer lorsque Kenshirô Kasumi reçoit au Japon la visite d'un ancien membre du Syndicat de Jade, venu lui apporter une terrible nouvelle. Celle-ci va réveiller celui qui, naguère, était plus connu sous le nom de « Yanwang, le roi des enfers », héritier du Hokuto Shinken, un art martial aussi précis que mortel.

Comme on peut le voir, le plot apporte un peu de complexité avec cette guerre des gangs et ce monde empli de gens normaux vivant leur vie comme ils le peuvent. Cependant, dans la forme, on se retrouve avec la même type de construction de récits avec des vilains pas beaux qui déboulent, se font poutrés et on passe au suivant. De ce côté, pas de surprise.
Au niveau du dessin, l'œuvre datant de 2001, nous sommes devant le travail le plus abouti de son auteur comparativement aux 2 précédemment chroniqués. On retrouve des têtes connues avec des personnages proches d'autres mangas de l'auteur. On retrouve ben entendu la clarté du trait dans les combats toujours impeccables.
L'auteur a cependant ajouté pas mal d'humour qui fait, je trouve, beaucoup plus mouche que dans ses travaux précédents. Mention spéciale au général, dont HARA sensei à utilisé la déformation physique pour se moquer de sa propre propension à rendre tout très grand. De ce côté, l'humour apporte un vrai plus au manga je trouve. Enfin, le côté touchant des personnages est toujours plus que présent et même si aucun personnage n'atteint la profondeur d'un Toki, nous avons des grands moments de bromance des plus touchants avec notamment un tome 8 qui tirerait des larmes à un parpaing.

En ce qui concerne l'édition, c'est Mangetsu qui est aux commandes et nous avons des tomes correspondant à environ un tome et demi de la version japonaise (soit 14 tomes français pour 22 au Japon). Nous avons 2 illustrations couleurs à chaque début de tomes et pas d'autre pages couleurs. Face à l'édition de Crunchyroll vendue 2 euros de plus, ça fait plutôt chiche je trouve. Notons qu'il semblerait que l'œuvre n'ait pas trouvé son public en France donc je vous recommande de ne pas trop tarder pour la prendre car le tirage des derniers tomes ne doit pas être des plus élevé.
Au final, même si ma chronique est assez chiche en détail du fait des inévitables redites face à ma chronique des autres oeuvres de l'artiste, j'ai pris énormément de plaisir à lire l'histoire de Soten no Ken qui est je pense le manga le plus abouti des 3 et dont je recommande chaudement la lecture. Bien sûr il n'atteindra jamais la substantifique cultance d'Hokuto no Ken, mais je le trouve pour ma part plus abouti et plus fun à lire, tout en gardant les immenses qualités de son ainé de 15 ans, rappelons le.
Il me reste Ikusa no Ko qui est en cours de parution chez Mangetsu mais la série semble être en pause pour l'instant avec 11 tomes publiés sur 20 donc la chronique n'est pas pour tout de suite.
Par Xxiooup
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