3 pour le prix d'1 - épisode 1

Renjoh Desperado de Ahn Dong Dhik édité chez Kurokawa en 6 volumes (terminé). 200 pages N&B.

Dans un Japon style western, une vagabonde du nom de Monko arpente des routes semées évidemment d’embûches donnant lieu à des combats dynamiques. Quel est son but ? Trouver le mari idéal (beau gosse = bonus). A chaque fois qu’elle tombe sur cette perle rare, il s’avère être finalement un escroc, un beau parleur, ou bien un déjà marié. Mais elle ne désespère pas…

Bon j’avoue, je n’ai pas pris ce manga pour le scénario sinon il serait resté à sa place mais pour le mélange Japon/Western/Katana/Pan-pan. Et sur ce plan, contrat rempli. Certes, au début j’avais peur d’une répétition des chapitres : Monko arrive dans une nouvelle ville, se retrouve impliquée malgré elle à une situation où elle sauvera la veuve et l’orphelin avant de craquer pour le beau gosse de l’intrigue (gentil ou méchant). Ca suit ce schéma, mais sur ce premier volume, elle a eu le temps d’être confrontée à différents mâles (mais à l’unisson obnubilés par sa poitrine), une adversaire redoutable et un petit truc sur la fin qui te donne envie de continuer.

Le dessin est agréable, détaillé. Petit reproche sur les combats certes vifs mais parfois un peu fouillis au point de se dire « ok Monko t’as gagné même si je ne sais pas vraiment comment ». Hormis la poitrine (habillée) de l’héroïne et quelques têtes coupées, ce titre est accessible à un large public.

Alors oui je prendrai le tome 2 pour voir comment ça évolue. S’il est identique avec un peu plus de profondeur sur le personnage principal et surtout si la trame principale se développe, je lirai certainement l’intégralité. Sinon Monko, notre chemin s’arrêtera au tome 2 !

World’s End Harem de Link édité chez Delcourt Tonkam en cours en 16 volumes. 175 pages N&B dont 4 en couleur.

2045. Reito se réveille après 5 ans passé cryogénisé pour lutter contre une maladie rare. Mais le monde a bien changé en son absence. 3 ans plus tôt, un virus ne ciblant que les hommes a fait son apparition. Aujourd’hui, il ne reste que 5 hommes, dont Reito, pour 5 milliards de femmes. Durant leur long sommeil, ils ont développé les anticorps contre ce virus. Leur devoir : Procréer !

J’ai plutôt apprécié cette lecture et j’ai hâte de lire la suite. Car je pense que Reito va être rapidement confronté à des situations cocasses mais surtout coquines. D’ailleurs ce titre est vendu comme du Hentai/Erotique mais pour le moment à part des femmes nues, ça reste très soft. Le dessin est agréable et les femmes plutôt bien dessinées même si l’auteur semble apprécier (un peu trop à mon goût) les gros seins. L’entrée en matière, le scénario, les personnages principaux sont déjà assez bien développés ce qui est un plus. Pour l’instant, ça me fait un peu penser à Demon Slave, où le héros a le droit à chaque chapitre à sa situation embarrassante/coquine avec l’une des diverses protagonistes.

Hâte de lire le tome 2. A noter qu’il existe du même auteur World’s End Harem Fantasy, dans un univers donc Fantasy et le speech de départ à l’air également sympa. A voir.

Kaijin Reijoh de Tashiro Tetsuya édité chez Kurokawa en cours en 10 volumes. 290 pages N&B dont 2 en couleur.

Asuma est un pervers depuis qu’il est gosse. Il a engrangé des compétences en pelotage, dérobage de culottes… en grandissant. Mais il est toujours puceau. Et puis, il tombe sous le charme d’une fille. Il est amoureux. Il veut changer. Et par chance, il va être invité à rejoindre l’école de filles. Oui un seul gars dans une école de filles. Etrange. Mais il ne dit pas non. Mais cette école va s’avérer être une école d’exterminatrices et sa place parmi elles va y trouver tout son sens.

Pris totalement au hasard, c’est sympa, ça ressemble aussi au précédent ou Demon Slave. Le dessin est assez classique. J’ai bien aimé la présentation réelle de la trame principale expédiée afin de mettre plus en avant notre pervers de service. Le scénario n’est pas très original mais comme les précédemment citées, on a et aura des situations gênantes/coquines même si ça reste soft. D’ailleurs assez surpris de la mention « pour public averti » car dans ce premier tome, y a rien.

J’achèterai le tome 2 mais un peu comme Renjoh, faudra que ce tome soit décisif sinon bye-bye.

Voilà, fin de ce premier épisode en espérant que le format vous plaise. Bon et après tout, que vous aimiez ou non, il y en aura d'autres. En attendant, de nouvelles séries à se procurer d'occasion.